Miracle pour la béatification de sainte Faustine
La guérison miraculeuse de l’américaine Maureen Digan, attribuée à Sœur Faustine, conduit à sa béatification le 18 avril 1993. Maureen Digan témoigne : « À l’âge de 15 ans j’ai attrapé une maladie nommée lymphedema (Un lymphœdème est un gonflement d’une partie plus ou moins importante du corps à la suite d’une accumulation de liquide lymphatique dans les tissus conjonctifs). Entre l’âge de 15 et de 20 ans j’ai subi plus de cinquante opérations. Durant dix ans je retournais à l’hôpital. Mes hospitalisations duraient entre une semaine et douze mois. Quand j’avais dix-neuf ans j’ai été opérée de la colonne vertébrale et pendant deux ans j’ai été paralysée à partir des hanches jusqu’aux pieds. À l’âge de 20 ans on a procédé à la première amputation. Mais, la maladie a envahi le reste de la jambe et il fallait amputer la jambe jusqu’à la hanche. Mon mari Bob, homme d’une grande foi et de prière, sentait qu’il fallait que nous allions en famille (moi et notre fils malade) en Pologne. Il est allé à Eden Hill à Stockbridge et en a parlé avec le Père Serafine Michalenko[1]. [actuellement, le Sanctuaire National de la Miséricorde Divine aux Etats-Unis], où il a eu une conversation avec le Père Serafim Michalenko, à qui il a demandé s’il pouvait nous accompagner dans ce voyage en Pologne. L’abbé Serafim, qui s’occupait du culte de la Miséricorde Divine aux Etats-Unis, a obtenu l’autorisation de ses supérieurs et c’est ainsi que nous avons pu entreprendre ce voyage difficile vers Cracovie.
Le 28 mars 1981, je me suis confessée à Cracovie. C’était ma première bonne confession depuis des années et des années… Je me suis sentie plus proche du Seigneur Jésus et de Sœur Faustine, mais pas tout-à-fait. Ce soir-là, le 28 mars, nous avons prié sur la tombe de Sœur Faustine à la Chapelle des Soeurs, implorant particulièrement pour ma guérison. Toujours un peu incrédule j’ai dit à Soeur Faustine : «Eh bien, Soeur Faustine, fais quelque chose de tout cela ! » Soudain la douleur a cessé et l’œdème a disparu. J’ai pensé que c’étaient des symptômes nerveux, car je ne croyais pas aux miracles. J’ai mis une serviette dans mon soulier pour que personne ne remarque que l’enflure avait disparu. J’ai arrêté également de prendre les médicaments. A partir de ce moment, ma maladie a complètement cessé. J’ai consulté dans la suite quatre médecins différents qui étaient toujours d’avis que ma maladie était incurable, qu’il n’y aurait jamais de rémission durable et qu’aucune thérapie médicamenteuse ne serait efficace…Et pourtant notre Seigneur choisit qui Il veut. Il m’a choisie et m’a gué- rie ! De tout cœur je lui rends grâces pour ma guérison qui servira de preuve pour la béatification de Sœur Faustine. Tout ma famille loue le Seigneur. Combien sont vraies les paroles de Jésus tirées du Petit Journal : « Plus grande est la misère, plus elle a droit à ma miséricorde ! »
[1]A Stockbridge aux Etats-Unis, se trouve un Sanctuaire de la Divine Miséricorde. Le Père Seraphine Michalenko, marianiste a été l’un des postulateurs de la cause de béatification de sainte Faustine. Le culte de la Miséricorde y est diffusé depuis la guerre.