Saint Curé d’Ars
(1786-1859)
« Il n’y a rien qui offense tant le Bon Dieu que de désespérer de sa Miséricorde » « Il y en a qui disent : « J’ai trop fait de mal, le Bon Dieu ne peut pas me pardonner ». C’est un gros blasphème. C’est mettre une borne à la Miséricorde de Dieu, et elle n’en a point : elle est infinie ».« Oui, quels que grands que soient nos péchés, quelle que déréglée qu’ait été notre conduite, nous sommes sûrs de notre pardon, si, à l’exemple de l’enfant prodigue, nous allons nous jeter avec un cœur brisé de douleur aux pieds du meilleur de tous les pères. » « Bénissons à jamais la Miséricorde de Dieu qui nous ouvre dans ses trésors une ressource à nos malheurs ! » Le Cœur du Seigneur « est un océan de miséricorde ; ainsi quelques grands pécheurs que nous puissions être, ne désespérons jamais de notre salut. »
(Citations prises dans La Voix du Bon Pasteur, année 1860, p. 186 ; Sa patience nous attend, 100 paroles du Curé d’Ars sur la Miséricorde Divine ; Sermon pour le dimanche de la Passion : sur la contrition ; Le Prêtre de Village, Jean-Marie-B. Vianney, curé d’Ars, Lyon 1875, p. 191).
Le Seigneur disait à sainte Faustine : « Qu’aucune âme n’ait peur de s’approcher de Moi, même si ses péchés sont rouges comme l’écarlate. Ma Miséricorde est si grande que, pendant toute l’éternité, aucun esprit, qu’il soit humain ou angélique, ne saurait l’approfondir. Tout ce qui existe est issu des entrailles de ma Miséricorde » (Petit Journal de sainte Faustine 699).