Message de la Miséricorde Divine
Le message de la Miséricorde Divine : son importance.
Comment obtenir des grâces de la Miséricorde Divine ?
« Parle au monde entier de mon inconcevable miséricorde »
(Petit Journal, 699)
C’est à Sainte Faustine (1905-1938), une religieuse polonaise de la Congrégation de Notre-Dame de la Miséricorde que le Seigneur Jésus confia une grande mission : transmettre au monde entier le message de la Miséricorde Divine. Le Christ lui dit :
« Je désire que le monde entier connaisse ma Miséricorde » (Petit Journal, 687). « Parle au monde entier de ma bonté et ainsi tu consoleras mon cœur » (Petit Journal, 580). « Tu es la secrétaire de ma Miséricorde » (Petit Journal, 1605). « Aujourd’hui, je t’envoie vers toute l’humanité avec ma Miséricorde. Je ne veux pas punir l’humanité endolorie, mais je désire la guérir en l’étreignant sur mon cœur miséricordieux (…) ; avant le jour de la justice, j’envoie le jour de la Miséricorde » (Petit Journal, 1588).
Trois siècles après le message du Sacré-Cœur à Paray-le-Monial, dans lequel le Christ se plaint de l’indifférence et de l’ingratitude des hommes, et appelle à réparer, c’est-à-dire à L’aimer pour ceux qui ne L’aiment pas, au XX siècle le Christ dira à sainte Faustine :
« Je ne suis qu’Amour et Miséricorde (…) L’âme qui fait confiance à ma Miséricorde est la plus heureuse car je prends Moi-même soin d’elle. » (Petit Journal, 1273) « Qu’aucune âme n’ait peur de s’approcher de Moi, même si ses péchés sont comme l’écarlate ». (Petit Journal, 699)
Le message de la Miséricorde Divine vient prolonger et compléter celui du Sacré-Cœur. Il est une invitation à la confiance, une invitation à aimer Dieu et son prochain, une invitation à rencontrer le Seigneur de façon personnelle. Jésus Vivant veut rencontrer chacun personnellement, Il veut parler à chacun, consoler chacun. Il offre son amour et son pardon à chacun.
À la suite de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, sainte Faustine nous apprend la simplicité avec laquelle elle parle au Christ, avec laquelle elle Lui confie toutes ses souffrances et toutes ses joies. Elle nous invite à adorer le Christ, présent dans le Très Saint Sacrement, à Lui parler dans un cœur à cœur :
« Je passe chaque moment libre aux pieds de Dieu caché. Il est mon Maître, je Lui demande tout, je Lui parle de tout, là je puise force et lumière, là j’apprends tout, là me viennent des lumières sur la façon d’agir avec le prochain. » (Petit Journal, 704.)
Sainte Faustine s’émerveille devant l’immensité de la Miséricorde Divine qui ne condamne personne mais qui se penche sur la douleur d’autrui, « qui pardonne, qui réconcilie et ouvre à nouveau l’âme à l’espérance. » (Extrait du texte préparé sur les indications du Pape Jean-Paul II et lu par un évêque à l’Angelus du 3 avril 2005).
« Tout homme peut expérimenter de manière unique la miséricorde, c’est-a-dire l’amour qui est plus fort que le péché. » (Jean-Paul II – Extrait de l’Encyclique “Dives in Misericordia”)
Il y une urgence à proclamer et à implorer la miséricorde de Dieu sur notre monde qui a perdu ses repères, où le mal est appelé bien et le bien est appelé mal. « La miséricorde Divine, nous dit saint Jean-Paul II, est la limite imposée au mal dont l’homme est l’auteur et la victime » (Saint Jean-Paul II, Mémoires et identités). Il est urgent pour ceux qui aiment Jésus de faire réparation pour tous les manques d’amour et toutes les offenses qu’Il reçoit. Le Père Nicolas Buttet a dit dans un enseignement : « Dieu vient interpeller l’humanité aujourd’hui. Nous sommes à un tournant. Et la Miséricorde est la révélation, la dernière planche de salut que Dieu accorde à l’humanité pour revenir à Lui. Jésus le dit à sainte Faustine. Dieu a donné à sainte Faustine, sans doute le message ultime et le plus grand qui existe parmi les révélations privées, le secret de sa miséricorde : Ce message là est pour tous. Il a passé par un pauvre instrument, sainte Faustine. Saint Jean-Paul II l’a répercuté sur la terre entière. Il y a une urgence à faire la révolution d’amour et c’est à nous qu’il appartient de la faire ». Le Seigneur a dit à sainte Faustine :
« L’humanité ne trouvera pas la paix tant qu’elle ne se tournera pas avec confiance vers ma miséricorde » (Petit Journal, 299).
Cette révélation de l’insondable Miséricorde de Dieu est essentielle pour que les gens découvrent le vrai visage de Dieu et se tournent vers Lui. N’ayons donc pas peur d’être des témoins du Cœur miséricordieux de Jésus !
Comment puiser des grâces aux sources de la Miséricorde Divine ?
Par l’intermédiaire de sainte Faustine, le Seigneur offre au monde entier des moyens et des prières pour venir puiser des grâces aux sources de la Miséricorde Divine et l’honorer davantage. Le Sauveur désire que tous les hommes connaissent les promesses qui y sont attachées. Ces moyens et prières sont :
- Vénérer le tableau de Jésus Miséricordieux;
- Célébrer le Dimanche de la Miséricorde Divine précédé de la neuvaine à la Miséricorde Divine qui commence le Vendredi Saint ;
- Réciter le chapelet à la Miséricorde Divine ;
- Honorer l’Heure de la Miséricorde Divine (15h00) en pensant à la Passion du Seigneur et au Cœur de Jésus transpercé par la lance ;
- Propager le message de la Miséricorde Divine ;
Mais la confiance profonde en Dieu et l’amour du prochain sont au centre du message de la Miséricorde Divine.
On vénère la miséricorde d’abord en la vivant, et surtout à travers des témoignages de charité concrète. Il ne suffit pas en effet d’en rester au stade d’une dévotion privée. Vivre la miséricorde, c’est sortir de soi pour aller vers les autres.
Le Seigneur disait à sainte Faustine :
« Tu dois témoigner de la miséricorde à ton prochain toujours et partout (…), tu ne peux pas te dérober, ni te récuser, ni te justifier. Je te donne ici trois moyens de témoigner de la miséricorde à ton prochain : le premier, c’est l’action, le second, c’est la parole, le troisième, c’est la prière. C’est dans ces trois degrés qu’est contenue la miséricorde dans toute sa plénitude ; elle est une preuve irréfutable d’amour envers moi. C’est ainsi que l’âme glorifie et honore ma miséricorde. ( …) Car même la foi la plus solide n’est rien sans les actes ». (Petit Journal, 742)